Objectif
Le dispositif « transitions collectives » permet d’anticiper les mutations économiques de l’entreprise en accompagnant les salariés volontaires vers une reconversion préparée, vers des métiers porteurs. Depuis le 15 janvier 2021, le rôle des acteurs est défini dans une instruction détaillée.
Public visé
Salariés dont l’emploi est menacé, qui s’oriente vers des métiers porteurs au niveau local.
Identification des emplois fragilisés
L’entreprise qui emploie un salarié volontaire doit avoir négocié à l’interne, un accord de type GEPP (Gestion prévisionnelle des Emplois et des Parcours Professionnels). Les entreprises peuvent être accompagnées pour cela par les OPCO ou mobiliser une prestation de conseil RH. Cet accord est transmis à la Direccte.
Métiers porteurs
La prospective métier est orchestrée par les CREFOP, publiée par les préfectures. Cette liste est alimentée par les métiers d’avenir du plan de relance, les études de Pôle Emploi, des Carif-Oref. En AURA. Elle recense plus de 40 métiers répartis par Domex, elle est susceptible d’être affinée par bassin d’emploi.
Liste des métiers porteurs en région Auvergne-Rhône-Alpes
Les parcours permettent d’accéder à des formations longues (jusque 24 mois) ou certifiantes oui visant une Validation de Acquis de l’Expérience.
Financement
Le dossier de prise en charge est instruit par les associations Transitions Pro locales (ATPro), en lien avec la Direccte. Elles sont chargées de vérifier la pertinence du projet et de financer le projet via les fonds du FNE. L’intervention des CEP est obligatoire pour sécuriser les parcours aux différentes étapes. Les transitions collectives permettent le financement des rémunérations et du coût pédagogique, à hauteur d’un taux qui varie selon la taille des entreprises :
- Entreprises de <300 salariés : 100%,
- Entreprise de 300 à 1000 salariés : 75%,
- Entreprises de plus >1000 salariés : 40%.